Le 15 va-t-il bientôt disparaître ? D’après une information du journal L’Opinion, le rapport des Inspections générales de l’administration (IGA) et des affaires sociales (IGAS) sur la mise en place d’un numéro unique d’urgence, aurait été rendu au ministère. Il préconiserait le regroupement des trois numéros actuels d’urgence, 15, 17 et 18, au profit d’un numéro d’urgence européen, le 112. Ce scénario va à l’encontre de celui souhaité par les médecins libéraux comme les urgentistes. Si ces derniers étaient plutôt partisans d’un numéro unique, mais pour la santé exclusivement, les syndicats de médecins de ville souhaitaient quant à eux le maintien du 116 117 en plus du 15 pour les soins non programmés en ville.
Un second numéro pour désengorger les urgences
Dans un communiqué paru ce mardi, la CSMF réitère cette demande. Si le syndicat ne ferme plus la porte au 112, le syndicat y pose une condition : la création en parallèle d’un numéro national spécifique pour la permanence de soins en médecine générale. « Il est important pour nous que le patient apprenne à faire la différence entre les urgences vitales ou graves ou les problèmes de santé qui nécessitent de joindre un médecin généraliste », explique le Dr Jean-Paul Ortiz, président de la CSMF. « Les expérimentations dans plusieurs départements montrent que les patients savent trier (…) lorsqu’un numéro spécifique est clairement identifié. Ces systèmes désengorgent alors nettement les centres d’appels des SAMU et par conséquent, les services d’urgences hospitalières », souligne le syndicat dans un communiqué. Il appelle alors le gouvernement à réserver le 116 117, déjà mis en place dans plusieurs régions (Corse, Pays de la Loire, Normandie), à la PDS en ville.
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