Georges Marchais serait devenu persona non grata à Villejuif. La ville, fief communiste depuis 1925, est devenue commune UMP aux dernières municipales, et le nouveau maire Franck Le Bohellec souhaite débaptiser le parvis Georges-Marchais. Le conseil municipal de Villejuif a voté en décembre dernier une délibération pour le transformer en parvis Georges-Mathé (photo), du nom du célèbre cancérologue gaulliste.
Le parvis Georges-Marchais longe l'hôpital Paul-Brousse de Villejuif, où le cancérologue et immunologue Georges Mathé, mort en 2010 à l'âge de 88 ans, a accompli une grande partie de sa carrière. Le lieu avait été baptisé du nom de l'ancien dirigeant communiste par l'ex maire PCF Claudine Cordillot en mai 2013.
La veuve de Georges Marchais a saisi la justice et déposé une requête devant le tribunal administratif de Melun contre cette décision. « Alors que nos concitoyens demandent à leurs élu(e)s de créer les conditions du « vivre ensemble », de trouver des solutions rapides à la crise, d'améliorer leur quotidien, vous semblez persister à vous acharner sur un homme, une histoire, qui ne vous conviennent pas » s’est indignée Liliane Marchais dans une lettre au maire de Villejuif. « Cette opposition n'a aucun sens et les deux familles la refusent » poursuit la veuve de l’ancien dirigeant communiste. En effet la femme de Georges Mathé, Catherine Gaston-Mathé souhaite « qu’une solution soit trouvée pour honorer les deux Georges et rassembler ainsi toutes les sensibilités françaises ».
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