Alors que le Ségur de la Santé a abouti à un accord salarial qualifié « d'historique » par Olivier Véran, pour l'ensemble du personnel des hôpitaux et des cliniques, la CSMF réclame une « équité de traitement pour le personnel des cabinets médicaux » libéraux.
Les personnels paramédicaux (infirmiers, aides-soignants, kinés…) et non médicaux (techniciens, brancardiers, agents administratifs…) des hôpitaux et des EHPAD ont obtenu une enveloppe de 7,6 milliards d'euros pour améliorer leurs rémunérations. Cela se traduira par 183 euros net mensuels pour 1,5 million de professionnels (+160 euros net par mois dans les cliniques).
Mécanisme d'accompagnement
Pour la CSMF, si cette augmentation salariale est « légitime et substantielle », elle crée un risque de « déséquilibre » pour les salariés des cabinets libéraux, dont ceux des centres de radiologie, des laboratoires de biologie médicale mais aussi des cabinets médicaux. La centrale polycatégorielle réclame « un mécanisme d'accompagnement ciblé » permettant aux médecins employeurs de « mettre à niveau les salaires de leurs salariés comme cela se fait pour l’ensemble du secteur hospitalier ».
L'année dernière, les organisations patronales représentées par les syndicats de praticiens libéraux (CSMF, SML, MG France et FMF) et les syndicats de salariés (CFTC, CGT, FO et UNSA) avaient pu conclure un avenant à la convention collective du personnel des cabinets médicaux, aboutissant à une hausse de 5 % des salaires.
Jusqu’à quatre fois plus d’antibiotiques prescrits quand le patient est demandeur
Face au casse-tête des déplacements, les médecins franciliens s’adaptent
« Des endroits où on n’intervient plus » : l’alerte de SOS Médecins à la veille de la mobilisation contre les violences
Renoncement aux soins : une femme sur deux sacrifie son suivi gynécologique