Les cinq médecins lauréats du jeu-concours organisé par l’agglomération de Villeneuve-sur-Lot ont été tirés au sort. Ils rejoindront la cité lot-et-garonnaise le 11 mai pour un séjour de découverte médico-touristique. En espérant une installation…
C'est lundi 3 avril que l’heure du verdict a sonné. Parmi les praticiens désignés : trois généralistes venant de Seine-et-Marne, de l’Aveyron et de l’Ain et deux étudiantes en dernière année de médecine venant de Poitiers et de la Réunion.
Ouvert en février, le jeu-concours se veut un moyen original d’attirer des médecins dans une zone du Lot-et-Garonne en mal de praticiens : 15 des 22 généralistes de Villeneuve-sur-Lot ont plus de 60 ans ! Il y a urgence. Aussi, la communauté d’agglomération du grand villeneuvois avait-elle lancé ce jeu-concours pour trouver la perle rare. La participation était simple : il suffisait de s’inscrire, ce qui a été fait par 25 praticiens des quatre coins de France.
Séjour tous frais payés
Les cinq lauréats ont donc gagné un week-end de quatre jours à Villeneuve sur Lot du 11 au 14 mai. Un séjour tous frais payés pour eux et leur conjoint. Le temps de découvrir l’environnement professionnel et touristique de la cité qui fut aussi celle d’un certain Dr Jérôme Cahuzac.
Au programme : rencontre avec des professionnels de santé du secteur, découverte de maisons médicales, du pôle de santé (hôpital public et clinique), mais aussi mini-croisière sur le Lot, expositions, visites de sites sportifs (golf), de marchés traditionnels et soirée spectacle… Le tout émaillé d’étapes gastronomiques dont le sud-ouest a le secret ! Ce séjour sera-t-il suffisant pour inciter ces praticiens à visser leur plaque dans l’agglomération ? L’avenir le dira. Pourvu que la météo soit de la partie.
Jusqu’à quatre fois plus d’antibiotiques prescrits quand le patient est demandeur
Face au casse-tête des déplacements, les médecins franciliens s’adaptent
« Des endroits où on n’intervient plus » : l’alerte de SOS Médecins à la veille de la mobilisation contre les violences
Renoncement aux soins : une femme sur deux sacrifie son suivi gynécologique