Selon les archives du département du Pas-de-Calais, la pénurie de médecins était grande au XIXe siècle en France. En 1866, seuls 17 000 exerçaient dans l’hexagone. 29 697 communes françaises, essentiellement rurales (sur les 36 681 que compte l’hexagone), ne disposaient d’aucun médecin.
Il est vrai qu’entre 1803 et 1892, la France disposait, en plus des médecins, d’officiers de santé. Devant justifier de six années d’étude auprès d’un docteur, de cinq ans dans un hôpital, ou de trois ans dans une école de médecine pour pouvoir exercer, ces officiers de santé assuraient les soins de première nécessité dans les campagnes désertées par les médecins.
La loi du 30 novembre 1892 décidera que « nul ne peut exercer la médecine en France s’il n’est muni d’un diplôme de docteur en médecine ».
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