Les radiologues (re)passent devant les anesthésistes

Publié le 07/09/2011
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SI LA PYRAMIDE des revenus imposables des praticiens libéraux ne connaît pas de révolution d’une année sur l’autre (les disciplines techniques et médico techniques « trustent » la première partie de ce classement), plusieurs évolutions marquantes méritent d’être signalées.

Avec 191 900 euros de bénéfice avant impôt, en hausse de 8 %, les radiologues reprennent la tête de cette hiérarchie, devant les anesthésistes (187 800 euros selon l’UNAPL). Le classement de ce duo avait été inversé en 2009 sous l’effet des lourdes décotes tarifaires subies par les radiologues libéraux. Derrière ces deux spécialités, on retrouve trois disciplines chirurgicales (orthopédistes, urologues, généraux) avec un revenu moyen oscillant entre 155 000 et 165 000 euros. À noter que les néphrologues et les anapaths, habituellement en haut de la pyramide, n’apparaissent pas de ce classement (effectifs non significatifs).

Sans surprise, les disciplines dont l’activité est très majoritairement clinique (facturée en CS) occupent les dernières places du peloton. Les médecins généralistes, dont le bénéfice s’érode de 1,5 % par rapport à 2009, abandonnent plusieurs places dans l’échelle des revenus. S’ils restent nettement devant les psychiatres, les pédiatres, les gynécologues médicaux et les endocrinologues, ils sont désormais devancés par les dermatologues, les rhumatologues et les médecins réadaptateurs. Reste à savoir si la hausse du C à 23 euros, entrée en vigueur en 2011, conjuguée aux primes sur objectifs (CAPI), modifiera la donne.

 C. D.

Source : Le Quotidien du Médecin: 8999