Une enquête de l’URPS médecins libéraux d’Ile-de-France met en valeur le rôle prépondérant des spécialistes de proximité dans la coordination des soins des patients atteints de maladie chronique*.
Les maladies chroniques représentent 40 % des consultations des spécialistes, dont 80 % en neurologie, pneumologie, cardiologie, endocrinologie et rhumatologie. Plus de 60 % des praticiens estiment qu’assurer le diagnostic d’un patient est la priorité, suivi du choix du traitement et de la réévaluation de celui-ci.
Réduction des effets iatrogènes
Dans le cadre de la coordination des soins des patients atteints de maladies chroniques, 65 % des médecins spécialistes sondés sont satisfaits de leurs échanges avec les généralistes. Ce chiffre grimpe à 80 % dans certaines spécialités comme la cardiologie et la gastro-entérologie, contre 55 % pour la gynécologie ou la pédiatrie. Cette différence s’explique « par l’accès direct des patients à ces spécialités », note l’URPS Ile-de-France.
Les médecins interrogés sont davantage satisfaits des échanges qu’ils ont avec les établissements privés (neuf spécialistes sur dix) que publics.
Les médecins spécialistes sollicitent souvent les infirmiers (68 %) et les kinésithérapeutes (57 %) pour la prise en charge de patients, les orthoptistes et podologue (27 %) sont quant à eux, loin derrière. Par ailleurs, 84 % des sondés estiment que l’« observance thérapeutique de leurs patients est satisfaisante » lors d’un parcours coordonné de soins et qu’il induit « une réduction des effets iatrogènes ».
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