Le syndicat ReAGJIR (regroupement autonome des généralistes jeunes installés et remplaçants) a rendez-vous à Rennes du 9 au 11 décembre, dans les locaux d'Urbreizh (structure locale du syndicat), pour son conseil d'administration de fin d'année.
Le dernier trimestre a été bien rempli : annonce d'un nouveau contrat de praticien territorial médical de remplacement, vigilance pour préserver la liberté d'installation face à l'offensive de certains élus, préparation de propositions en vue de la présidentielle…
« Nous devons continuer à faire connaître les préoccupations et les désirs des généralistes de demain pour une médecine plus humaine et solidaire, explique le Dr Sophie Augros, présidente de ReAGJIR. Notre positionnement se distingue souvent de celui des générations précédentes. Conscients que notre manière d'exercer doit évoluer, nous sommes favorables aux derniers dispositifs mis en place ou annoncés par le gouvernement. » Le syndicat entend par exemple nourrir la réflexion sur l'exercice pluriprofessionnel, la diversification de la rémunération (intégrant le forfait pour le suivi des patients complexes) ou encore sur le tiers payant généralisé « à condition que tout soit mis en œuvre pour que ce ne soit pas plus compliqué et lourd administrativement ».
L'accès aux soins, priorité en 2017
Ce conseil d'administration sera en partie consacré à l'accès aux soins et à la lutte contre les inégalités sociales de santé. « C'est l'un des challenges de 2017, assure le Dr Sophie Augros. Comment faire pour que tous les Français aient accès à un généraliste ? Quelles solutions concrètes pour un patient ne bénéficiant pas de la CMU, ni d'une mutuelle pour avancer les frais de santé ? »
Sur la démographie médicale, le front « jeune » regroupant les étudiants (ANEMF), internes (ISNAR-IMG, ISNI), jeunes médecins (SNJMG) et chefs de clinique (ISNCCA) a engagé des discussions afin de construire une plateforme de propositions communes en vue de l'élection présidentielle.
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