L’Union nationale des professionnels de santé (UNPS) a du mal à joindre les deux bouts après six mois de négociations sur la rémunération des équipes libérales de soins de proximité, qui viennent de prendre fin.
Présidée par le Dr Jean-François Rey, l’association, qui représente 400 000 libéraux de santé, vient d’alerter Marisol Touraine sur la « situation d’impasse » financière dans laquelle elle se trouve. 150 000 euros manquent au budget pour « pouvoir poursuivre le travail de représentation des professionnels de santé libéraux » auprès des tutelles, mission principale de l’UNPS.
Ligne budgétaire « explosée »
L’ouverture d’un comité de suivi de l’accord-cadre interprofessionnel (ACIP) sur la rémunération des libéraux, la prolongation de ces négociations et les travaux sur l’ostéopathie conduits avec le ministère, entre autres, « ont fait exploser » la ligne budgétaire des réunions, déplore l’UNPS dans une lettre adressée à la ministre.
En janvier 2014, devant le programme chargé de l’année, l’UNPS avait demandé à l’assurance-maladie de relever le montant de son budget annuel fixé à 800 000 euros. Sans succès.
« Nous avons voté la suspension de toutes nos activités, dont notre participation à toute réunion avec l’assurance-maladie, indique le Dr Rey au « Quotidien ». Nous demandons l’ouverture d’une négociation pour obtenir un complément à notre budget annuel. Qu’on nous donne les moyens de faire notre travail. »
Quatre généralistes font vivre à tour de rôle un cabinet éphémère d’un village du Jura dépourvu de médecin
En direct du CMGF 2025
Un généraliste, c’est quoi ? Au CMGF, le nouveau référentiel métier redéfinit les contours de la profession
« Ce que fait le député Garot, c’est du sabotage ! » : la nouvelle présidente de Médecins pour demain à l’offensive
Jusqu’à quatre fois plus d’antibiotiques prescrits quand le patient est demandeur