L’avenant 8 est un feuilleton conventionnel qui n’en finit pas de déchaîner les passions. Et comme les meilleures séries, il passe les « saisons », sans perdre en intensité dramatique : « Vous avez aimé l’avenant 8 en 2012 ? Vous l’adorerez en 2013 ! »
Car, d’une année sur l’autre, vous retrouvez les mêmes personnages attachants (caisses et syndicats médicaux), les mêmes figures bien campées (les méchants, les fourbes, les habiles tacticiens, les naïfs, les victimes impuissantes, les chevaliers blancs – Dieu reconnaîtra les siens…), le même décor insolite et grandiose (la CNAM, avec vue panoramique sur le périphérique parisien). Le scénario reste ciselé, le tempo haletant.
Et puis, comme dans toute bonne saga qui se respecte, il y a de très savants re-tour-ne-ments de si-tu-a-tion. Ah, cette assurance-maladie qui tombe soudain le masque, oubliant « l’esprit » de l’avenant quand il s’agit de passer à « la lettre » et brandissant la badine de la « pédagogie » ! Et ces signataires « roulés dans la farine »… délicieux !
La barre est haute. Le prochain épisode est attendu avec impatience. Mais y en aura-t-il un au fait ? Pas sûr. Car le texte file à toute allure sur ses rails juridiques. On imagine pourtant comme un clap de fin brutal plongerait les observateurs dans un profond désarroi…
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