La vedette de cette fin d'année, c'est bien sûr « Avatar : la voie de l'eau » qu'orchestre James Cameron. Pour s'en mettre plein les yeux. Moins ambitieux mais sympathique, « Mon héroïne », agréable comédie dans laquelle Noémie Lefort se souvient de son propre voyage à New York, à 20 ans, avec l'ambition de montrer son court-métrage à Julia Roberts, pour raconter les mésaventures new-yorkaises d'une jeune passionnée de cinéma (Chloé Jouannet) avec sa tante excentrique (Louise Coldefy), rejointe par sa mère protectrice (Pascale Arbillot). À découvrir dans « Corsage », de la réalisatrice autrichienne Marie Kreutzer, une Sissi de 40 ans fatiguée, rebelle et solitaire incarnée par Vicky Krieps.
Le 21 décembre, cap sur « le Parfum vert », comédie d'espionnage inspirée par Hergé, Hitchcock, l'histoire des juifs et l'Europe tourmentée du XXIe siècle ! Signée Nicolas Pariser, dont on avait déjà beaucoup apprécié la vision comico-politique d'« Alice et le Maire » en 2019. Un film très contemporain autant que délicieusement désuet. Voici Vincent Lacoste, comédien de la Comédie-Française, soupçonné du meurtre d'un autre acteur, plus ou moins en fuite en compagnie de Sandrine Kiberlain, dessinatrice de bandes dessinées. Comme dans les Hitchcock de la période anglaise, le train joue un grand rôle dans leurs aventures, dont on ne dira rien de plus pour ne pas gâcher le plaisir. L’humour ashkénaze, manié avec dextérité par Sandrine Kiberlain, fait passer avec légèreté des considérations plutôt sombres sur le fascisme, l'antisémitisme et les faiblesses de notre chère Europe.
Entre deux réveillons, à partir du 28 décembre, pourquoi pas « Caravage », dans lequel Michele Placido fait revivre le peintre sulfureux sous les traits de Riccardo Scamarcio (avec aussi Louis Garrel et Isabelle Huppert). Ou « les Banshees d'Inisherin », de Martin McDonagh, pour partir sur une île irlandaise où, dans les années 1920, se défait l'amitié entre Colin Farrell et Brendan Gleeson (prix du scénario et prix d'interprétation pour Colin Farrell à la Mostra de Venise).
Et pour commencer une nouvelle année cinématographique qu'on espère bien remplie, le 4 janvier, Omar Sy sur le front en 1917 (« les Tirailleurs », de Mathieu Vadepied), Denis Menochet à l'aide d'une réfugiée afghane dans les Alpes (« les Survivants », de Guillaume Menusson), un retour mystérieux dans le Naples populaire (« Nostalgia », de Mario Martone) ou une jeunesse dans la Roumanie sans liberté de Ceucescu (« Radio Metronom »).
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