Dans les musées

Des expositions à ne pas manquer

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Publié le 31/12/2016
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Art-Palmyre

Art-Palmyre
Crédit photo : ICONEM/DGAM

À Paris, le Grand Palais vient d'ouvrir une exposition gratuite consacrée aux « Sites éternels », quatre sites du patrimoine de l'humanité en danger : l’ancienne capitale du roi Sargon à Khorsabad, en Irak ; Palmyre, le Krak des Chevaliers et la Grande Mosquée des Omeyyades, à Damas, en Syrie (jusqu'au 9 janvier).

Au Grand Palais, toujours, Hergé, un immense talent pour raconter des histoires qui trouvent un écho dans l’histoire du XXsiècle. On y retrouve ses inspirations, les civilisations les plus anciennes comme les artistes les plus avant-gardistes, son activité de publicitaire, ses rencontres et les planches originales de ses fameux albums (jusqu’au 15 janvier).

Au musée national d’Art moderne de la Ville de Paris, la diversité de l’œuvre de Bernard Buffet (1928-1999), un des peintres français les plus célèbres du siècle dernier (jusqu'au 26 février).

Au Petit Palais, dont il a peint la coupole du vestibule, une rétrospective du grand peintre de la Belle Époque Albert Besnard. Portraitiste de femmes et de nus sensuels, décorateur (il peindra aussi les fresques de la faculté de Pharmacie), graveur, pastelliste, il est reconnu pour la hardiesse de son coloris et la richesse de son inspiration (jusqu’au 29 janvier).

À la Cité de l’architecture et du patrimoine, l’histoire des villes de bord de mer en France au regard des pratiques européennes depuis le XVIIIe, où leur fonction était avant tout hygiéniste pour lutter contre la pollution industrielle. Des villégiatures hivernales et aristocratiques du XIXe au développement de cités balnéaires, leur urbanisme et leurs architectures très variées reflètent les évolutions de la société (jusqu’au 12 février).

Au musée des Arts Décoratifs, l’esprit du Bauhaus, l'école créée par Walter Gropius, à Weimar puis à Berlin, de 1919 à 1933, ou volonté de rapprocher les arts plastiques, l’artisanat et l’industrie au service de l’habitat et de l’architecture. Soit 900 œuvres, signées entre autres Kandinsky, Joseph Albers, Oscar Schlemmer, Moholo-Nagy, Mies van der Rohe, (jusqu’au 26 février). Et aussi une sélection des 100 meubles et objets de l’architecte Jean Nouvel (jusqu’au 12 février).

Au Quai Branly, les plumes de l’Amérique précolombienne associées aux dieux et aux mythes fondateurs. Leurs succès dans les cabinets de curiosité en Europe en feront l’emblème du nouveau monde et un symbole de l’Amérique (jusqu’au 29 janvier).

À la Maison européenne de la photographie, Andres Serrano, un des plus grands photographes contemporains (jusqu’au 29 janvier). Au musée de l’Immigration, la collection engagée pour la liberté, la démocratie, les femmes de la styliste Agnès b (jusqu’au 8 janvier). Au Jeu de paume, les soulèvements d’hier et d’aujourd’hui sous le regard du philosophe Didi-Huberman (jusqu’au 15 janvier).

Et toujours, l’exceptionnelle collection Chtchoukine à la Fondation Louis Vuitton (jusqu’au 20 février). Magritte (jusqu’au 23 janvier), Cy Twombly (jusqu’au 24 avril) et 25 ans de graffitis de Brassaï (jusqu'au 30 janvier) au Centre Pompidou. Picasso et Giacometti au musée Picasso (jusqu’au 31 janvier). Les portraits de Rembrandt au musée Jacquemart-André (jusqu’au 23 janvier). Les débuts de l’art moderne américain dans les années 1930 au musée de l’Orangerie (jusqu’au 30 janvier). Le Second Empire à Orsay (jusqu’au 15 janvier).

Dans les régions

Au musée de Flandres, à Cassel, le réalisme des peintres flamands au XVIIe siècle au service des animaux, scènes de chasse, étal de marché et paradis terrestres (jusqu’au 15 janvier). Au monastère royal de Brou, à Bourg-en-Bresse, Marie Madeleine, pécheresse devenue disciple du Christ, une fusion de trois femmes de l’Évangile réunie en une seule sainte souvent représentée (jusqu'au 5 février). Au musée des Beaux-Arts de Bordeaux, les paysages silencieux d’Odilon Redon, source essentielle de son inspiration onirique (jusqu’au 27 mars). À Lyon, au musée des Beaux-Arts, la place centrale du dessin chez Matisse, pour ses peintures comme pour ses sculptures (jusqu'au 6 mars).

Caroline Chaine

Source : Le Quotidien du médecin: 9544