Nouvelle Citroën C3

Fleur de Cactus

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Publié le 07/11/2016
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Auto-C4 Picasso

Auto-C4 Picasso
Crédit photo : DR

Auto-Citroen C3

Auto-Citroen C3
Crédit photo : DR

Pourvoir au remplacement d’un modèle à succès, c’est un peu jouer à la roulette russe. Soit on reste fidèle à l’idée de départ en apportant les retouches nécessaires, soit on casse les codes existants. Citroën a opté pour la deuxième solution pour sa C3, dont la première génération est apparue en 2002. 

Quatre axes majeurs figuraient au cahier des charges : le design, la technologie, la personnalisation et le confort. Calandre à deux « étages », airbumps latéraux, sangles façon bagage de luxe, tablette tactile où sont regroupées toutes les fonctions essentielles (caméra de recul, radio, navigation etc.), les chiens ne font pas des chats. C’est clairement le Cactus qui a servi de référence à la C3.

Une C3 reliée aux réseaux sociaux grâce à sa Connected Cam. Logée derrière le rétroviseur avant, cette minicaméra, connectée à un smartphone, permet de filmer la route, de prendre des photos, de servir de témoin lors d’un accident et de répercuter le contenu sur Facebook histoire d’en faire profiter les amis. Simple gadget ? Le client tranchera.

La C3 c’est aussi et surtout un véhicule conçu pour le plaisir du conducteur et des passagers. Qui revendique haut et fort la nouvelle identité Citroën, annonciatrice d’une offensive produits qui se traduira par le lancement, dès l’an prochain, d’un C3 Picasso reconverti en SUV, élaboré en partenariat avec GM, puis d’une C4 inédite, d’un Cactus reconfiguré et d’un SUV plus imposant.

Et au volant, cela donne quoi au juste ? La petite dernière n’a de leçons à recevoir de personne. La qualité des trains roulants, le moelleux de la suspension, le 1,2 l Pure Tech 110 ch associé à la boîte automatique 6,  la précision de la direction, les sièges galbés, l’accessibilité au commandes composent un ensemble cohérent. 

Des défauts, elle en a forcément. L’absence de poignées de maintien, la présence d’une marche une fois la banquette arrière rabattue, le seuil de chargement trop haut fleurent bon les économies de bout de chandelle. 

Disponible avec un toit panoramique fixe, en 9 teintes de carrosserie, 4 ambiances intérieures et trois couleurs de toit, la C3 joue résolument la carte de la séduction. Un peu à l’image de la Fiat 500. Mais avec des atouts autrement plus percutants. Entre autres cinq portes et une habitabilité supérieure.

Le C4 Picasso réactualisé

Pour répliquer à l’offensive du Scénic et du Grand Scénic, le C4 Picasso et son grand frère mettent quant à eux les petits plats dans les grands. Au menu figurent une face avant rénovée, le moteur 1,2 l Pure Tech 130 associé à la boîte automatique six rapports, quatre déclinaisons d’ambiance, un hayon mains libres (absent sur le Scénic), la reconnaissance des panneaux de signalisation, le régulateur de vitesse adaptatif avec fonction stop, l’alerte de franchissement de ligne et la surveillance des angles morts. 

Contrairement au Scénic, le C4 Picasso conserve son style originel de monospace. Ce qui ne nuit pas à son épanouissement, notamment lorsqu’il est coiffé de son toit panoramique. 

À bord, l’ambiance est conviviale. Le confort de la suspension, le dessin des sièges (le C4 Picasso est livrable en cinq ou sept places), la réactivité du moteur 130 ch, l’agrément procuré par la boîte automatique EAT6, les palettes au volant et la modularité restent d’actualité. Le Picasso vieillit bien. Mais les tarifs font un peu froid dans le dos quand on monte en gamme.

 

Jacques Fréné

Source : Le Quotidien du médecin: 9532