La Mésopotamie, le XVIIIe, la danse

Située entre le Tigre et l’Euphrate, la Mésopotamie correspond à l’Irak actuel et à une partie de la Syrie, une région aujourd’hui dévastée. Le Louvre-Lens retrace 3 000 ans de son histoire, de la fin du IV^e millénaire, avec la découverte de l’écriture, jusqu’au I^er siècle avant notre ère. Un patrimoine redécouvert à partir du XIX^e siècle grâce aux fouilles archéologiques.

Quatre cents objets évoquent ainsi le berceau de notre civilisation, connu aussi par la Bible, qui a vu naître les premières villes et administrations, l’économie d’échanges, l’irrigation, le décompte du temps.

Dans la capitale, le Louvre expose une centaine d'œuvres de la collection du comte Carl Gustaf Tessin, ambassadeur de Suède à Paris entre 1739 et 1742. Peintures et dessins de Boucher, Natoire, Oudry, Dürer, Rembrandt…, dont certains achetés à la grande vente Crozat de 1741.

Criblé de dettes, le diplomate dut vendre une partie de sa collection à la Couronne suédoise ; des œuvres qui sont aujourd’hui au Nationalmuseum de Stockholm. Au-delà des chefs-d’œuvre, elles témoignent du goût parisien et du marché de l’art de l’époque.

À voir aussi, avec les enfants, à qui la Petite Galerie est dédiée, « Corps en mouvement », une exposition réalisée avec la participation du chorégraphe Benjamin Millepied. Comment les artistes ont-ils au cours des siècles relevé le défi de transposer, en peinture ou sculpture, les mouvements, ceux des corps, marcher, courir, danser, et ceux de l’âme, l’effroi, la joie, les états d’âme ?

– Louvre-Lens, de 10 à 18 heures, fermé le mardi, les 25 décembre et 1 ^er janvier. La Mésopotamie jusqu'au 23 janvier. www.louvrelens.fr
– Musée du Louvre, de 9 à 18 heures (mercredi et vendredi jusqu’à 22 heures), fermé le mardi, les 25 décembre et 1 ^er janvier. « Un Suédois à Paris » jusqu'au 16 janvier, « Corps en mouvement » jusqu'au 3 juillet. www.louvre.fr