Le rapport qualité-prix a toujours été le maître mot chez Dacia. Mais il faut vivre avec son temps. Or les temps sont durs. Y compris pour la marque roumaine, mise en demeure, comme ses consœurs, de respecter la législation en matière de rejets polluants, sous peine de subir les foudres du gendarme bruxellois.
Face à ce diktat, les constructeurs sont contraints à d’étranges contorsions ou à des reconversions pas toujours indolores pour le porte-monnaie du client. Chantre de l’achat malin, Dacia s’adapte à la situation en élaguant son portefeuille de motorisations, devenues pour certaines obsolètes.
Avant d’enfourcher un jour le cheval de l’hybride ou de l’électrique, la marque roumaine opte pour une solution classique, plus connue sous le nom de « downsizing » (baisse de la cylindrée), pour son Duster bien-aimé, qui surfe sur la vague du succès depuis dix ans.
En lieu et place du bon vieux 1,6 l 4 cylindres 115 ch, plus connu sous l’appellation SCe, il accueille désormais dans sa version de base un 1 l TCe 3 cylindres, deux roues motrices, associé à une boîte manuelle 5 rapports, moins générateur de CO2 (100 € de malus seulement), et aussi moins gourmand. Du moins en théorie. En fait, le gain en consommation n’est pas spectaculaire. Selon l’environnement (ville ou route) et en prenant en compte le style de conduite, la moyenne oscille entre 7 et 8 litres.
En termes d’agrément de conduite, ce petit bloc se caractérise par sa fluidité, bien que le couple soit un peu haut perché dans les tours (160 Nm à 2750 tours-minute).
Fonctionnel
Conclusion : ne comptez pas sur ce Duster estampillé écolo pour faire des folies. Ce n’est pas sa vocation. Cent chevaux, c’est en effet le minium syndical pour un SUV, par définition pas porté sur l’aérodynamisme.
Ce que d’aucuns seraient tentés d’assimiler à de la paresse se manifeste essentiellement sur les portions à fort pourcentage ou dans les montées progressives. Dans ces deux cas, il est fortement conseillé de rétrograder sur le rapport inférieur, le quatrième, voire le troisième, afin de récupérer la puissance nécessaire.
Deux niveaux de finition composent la gamme de ce modèle d’appel. En configuration Essentiel (14500 €), le Duster 100 ch offre, comme son appellation l’indique, l’essentiel ! À savoir la climatisation manuelle, la banquette 1/3-2/3, le Bluetooth, la radio, une prise USB, des vitres avant électriques, le siège conducteur réglable en hauteur, etc. Mais pas de régulateur limiteur de vitesse, de roue de secours et de GPS, ces deux derniers éléments étant proposés en option.
À bord, la qualité des plastiques, la sellerie, la dominante grise n’incitent pas à la gaîté. Le Duster 100 ch ne s’adresse clairement pas à une clientèle de passionnés. Davantage à une frange de la population en quête d’un véhicule fonctionnel. C’est notamment vrai pour la version Access, facturée 12490 €.
Cela va sans dire, mais cela va encore mieux en le disant, le Duster est également commercialisé en diesel Blue dCi 95 et 115 ch ainsi qu’en essence 130 et 150 ch. À chacun sa vérité.
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