Mercedes cabriolet C et GLC coupé

Le jeu des sept familles

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Publié le 31/10/2016
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Auto-Mercedes Classe C

Auto-Mercedes Classe C
Crédit photo : DR

Auto-Mercedes coupé GLC

Auto-Mercedes coupé GLC
Crédit photo : DR

Lancer un cabriolet en automne, en voilà une idée ! En fait, le cabriolet C quatre places, dont le pare-vent est facturé en option (350 €), n’est pas uniquement conçu pour les beaux jours. Alternative au coupé, il permet de rouler hiver comme été sans perdre une once de plaisir. Capote en place (quatre coloris au choix), ouvrable et refermable en 20 secondes jusqu’à une vitesse de 50 km/h, il perd un peu de son charme. Mais décoiffé, quelle allure !

Lien du sang oblige, la silhouette du cabriolet C (4,7 m) puise son inspiration dans la Classe S. Et dans celle du coupé C pour l’aménagement intérieur. Comme il est de tradition chez Mercedes, le mélange des chromes et des figures géométriques (cadrans circulaires, tablette tactile) confine au baroque.

Six moteurs essence et deux diesel composent la gamme, dopée par les marginales et sulfureuses AMG 367, 476 et 510 ch. En théorie, un cabriolet n’a pas vocation à réaliser des chronos. Ni à aider les copains à déménager. La contenance du coffre suffit néanmoins à assurer l’intendance lors des week-ends à deux. À la rigueur, à quatre à l’arrière, l’espace dévolu aux invités est suffisant. À condition de ne pas traverser la France en diagonale !

En revanche, au chapitre motorisations, c’est Byzance. Diesel ou essence ? Tout dépend de l’appétit kilométrique du propriétaire. Faisant fi des polémiques liées au gazole, Mercedes propose deux versions de son quatre cylindres. Confort acoustique préservé, passage à la pompe moins douloureux (pour combien de temps ?), on peut encore hésiter. Mais les blocs essence collent assurément mieux à la personnalité de ce cabriolet d’obédience Premium. Quelle que soit la configuration de la route, on se régale. La position basse, l’efficacité des trains roulants, la précision de la direction procurent d’agréables sensations.

Avec le GLC coupé on pénètre dans un autre monde. Celui des SUV manipulés génétiquement. La mode lancée par BMW avec le X6, puis le X4, a incité Mercedes à reprendre le flambeau. Après le GLE coupé, voici donc le GLC coupé (4,732 m). Même philosophie, même design. Ce coupé haut perché, avec son toit qui retombe sur un vaste hayon, a quelque chose de déroutant. Affaire de goût, bien sûr. Mais puisque la greffe a l’air de prendre, pourquoi pas ?

Là encore, Mercedes décline une vaste palette de motorisations essence ou diesel. À bord, le décor est un peu surchargé, comme sur le cabriolet. Mais le simple fait de dominer l’asphalte rend heureux. La performance est, comme toujours, étroitement liée au choix de la motorisation. Le bloc 25 ch assorti à la boîte auto 9 rapports semble tenir la corde. Quant aux prix, inclus ceux des packs et des options, ils sont comme toujours élevés. Sur ce plan, Mercedes et BMW, même combat !

 

 

 

Jacques Fréné

Source : Le Quotidien du médecin: 9530