JAZZ-ROCK - Jazzenda de mars

Les Américains débarquent à Paris

Publié le 07/03/2011
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David Murray

Le saxophoniste-ténor, à la tête du Cuban Ensemble, va présenter son projet autour de la musique de Nat King Cole en espagnol, qui a fait l’objet d’un CD sorti en fin d’année 2010. Une relecture latine et exploratoire d’une musique et d’un personnage impérissables.

Paris, Duc des Lombards, du 7 au 10 mars, deux concerts, à 20 et 22 heures (www.ducdeslombards.com, Tél. 01.42.33.22.88).

Joe Lovano

Cet autre géant du saxophone moderne truste les récompenses dans les revues de jazz US depuis des années. À 58 ans, Joe Lovano est plus qu’un virtuose lyrique, car avec sa verve et sa volubilité, il incarne une école qui poursuit le chemin des aînés. Son nouveau projet, « Bird Songs » (Blue Note/EMI), en hommage à la musique de Charlie « Bird » Parker, témoigne de son attachement et de sa dévotion au patrimoine.

Paris, New Morning, 15 mars, 21 heures, www.newmorning.com.

Brian Blade

Brian Blade est surtout connu pour être le batteur du quartette actuel de Wayne Shorter, même s’il a prêté ses caisses à d’autres avant comme Joshua Redman, Joni Mitchell et Norah Jones. Son dernier projet, « Mama Rosa », dans lequel il chante et joue de la guitare, se rapproche plus nettement d’une certaine forme de folk jazz.

Paris, Duc des Lombards (dans le cadre du festival Tapage nocturne), du 16 au 18 mars, à 20 et 22 heures.

Jeff « Tain » Watts

Le nom du batteur Jeff « Tain » Watts est surtout associé à ceux de Wynton et Branford Marsalis, avec qui il a remporté de nombreux Grammy Awards, et McCoy Tyner, même si on le retrouve dans de nombreuses séances de studio avec d’autres pointures. C’est dire si son jeu, tout en finesse et subtilité, est apprécié.

Paris, Duc des Lombards, 20 et 21 mars.

Wallace Roney

Ex-membre des Jazz Messengers d’Art Blakey, le trompettiste Wallace Roney s’est fait connaître comme la doublure de Miles Davis, avec qui il a joué dans les années 1980 et qui fut son mentor. Cette similitude sonore et dans le style instrumental, tout comme sa superbe technique et son sens de l’improvisation, sont ses atouts majeurs.

Paris, Duc des Lombards, 25 mars.

« Duke Ellington is Alive »

Le trompettiste et chef d’orchestre Laurent Mignard, à la tête de son Duke Orchestra, s’est lancé dans la présentation de titres inédits composés par Duke Ellington, issus d’une collection privée acquise par la Maison du Duke à Paris, et la relecture des standards de son big band. Pour honorer la mémoire d’un géant du jazz.

Paris, L’Alhambra, 23 mars, 20 h 30 (www.alhambra-paris.com, www.maisonduduke.com).

D. P.

Source : Le Quotidien du Médecin: 8917