Romantisme à Saint-Germain

C‘EST UN DÉCOR cosy aux allures de salon qui attend les hôtes de Claudio. Cheminée, larges fauteuils, pierres apparentes et tableaux glamour en font une table originale, follement romantique, très prisée des nombreuses personnalités des arts, des lettres ou de la politique qui ont leur rond de serviette au Monteverdi.

La cuisine, typiquement transalpine, est confiée aux bons soins du chef napolitain Francesco de Vivo, pour le meilleur et le plus simple de la Botte. Après une coupe de prosecco, un blanc pétillant vénitien, on se régale, dans une ambiance musicale, de la bruschetta, comprenez du toast frotté à l’ail sous les tomates concassées, de la salade de roquette et parmesan, des crevettes sautées à l’ail, des fines tranches de bœuf séchées (bresaola) roquette et parmesan, du jambon fumé (speck), tomate et mozzarella, du jambon de parme affiné douze mois, des scampis fritti ou du carpaccio de bœuf servi comme la bas.

Mais voici les pâtes, imparables ! Spaghetti aux palourdes fraîches, penne (alla siciliana) aux aubergines, tomates et mozzarella fumée, linguini aux crevettes flambées au cognac ou parpadelle aux cèpes.

Le pavé d’épaule d’agneau avec ses pommes soufflées, le dos de cabillaud au safran ou les saint-jacques poêlées au vinaigre balsamique ne sont pas à négliger.

Côté vin, un brunello di Montalcino, un rouge rubis sec et peu tannique produit dans les environs de Sienne. Carte des desserts où le tiramisu, le baba au rhum et la panna cotta au caramel donnent le la. Une addition qui ne tutoie pas les sommets. Pour l’ambiance, on peut faire confiance aux nombreux habitués du Monteverdi.

5-7,rue Guisarde, 6^e, tél. 01.42.34.55.90, service jusqu’à 23 h 15, fermé le dimanche. Carte : 45 euros.