Le mois de la photo à Paris

Sous tous les angles

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Publié le 07/11/2016
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Art-Brassai

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Crédit photo : CENTRE POMPIDOU/RMN-GP/J.FAUJOUR

Pour la vingtième édition de Paris Photo, ce sont 153 galeries en provenance de 30 pays et 30 éditeurs internationaux qui sont réunis au Grand Palais du 10 au 13 novembre (www.parisphoto.com). Avec une section dédiée au grand format et aux séries, des solos shows ou des présentations duo thématiques et une centaine d’œuvres de la collection acquise ces dix dernières années par le Centre Pompidou (qui présente par ailleurs, jusqu’au 30 janvier, 25 ans de graffitis de Brassaï).

Au Jeu de Paume, l'exposition « Soulèvements » (jusqu’au 15 janvier) a été conçue par le philosophe et historien d’art Georges Didi-Huberman. Autour de la révolte, il recherche dans les gestes, les mots, la violence, les désirs, une politique des images, qu'il s'agisse de photos, films, peintures, dessins, gravures ou de manuscrits d’écrivains (www.jeudepaume.org).

Pour une saison américaine (du 9 novembre au 29 janvier), la Maison Européenne de la photographie a pris dans ses collections les paysages et portraits réalisés par Harry Callahan lors de son séjour en Provence, les portraits qui évoquent ceux des grands maîtres d’Andres Serrano et les photos d'animaux en captivité de Diana Michener (www.mep-fr.org).

Au Bal, jusqu’au 11 décembre, les trois numéros de la revue « Provoke », où Takuma Nakahira, Yutaka Takanashi et Daido Moriyama imposent un nouveau langage visuel brut, flou et granuleux, pour « capter la complexité de l’expérience vécue par chacun et les paradoxes de la modernité subis par tous ».

À la Fondation Cartier-Bresson, jusqu’au 18 décembre, Louis Faurer (1916-2001), qui traquait à New York, dans les années 1950, la solitude dans la foule. À la BnF, jusqu’au 26 février, la France vue par Richard Avedon (1923-2004), un des plus grands portraitistes de stars et photographe de mode américain. À la Philharmonie de Paris, jusqu’au 29 janvier, 500 photos du Britannique ironique Martin Parr mises en scène et en musique par le musicien Mathieu Chedid.

Bourdelle sculpteur et photographe en son musée, jusqu’au 29 janvier. Entre témoignage documentaire et démarche créatrice, au tournant de sa carrière, lorsqu’il réalisa pour sa ville natale de Montauban le « Monument aux Morts, aux Combattants et Serviteurs du Tarn-et-Garonne de 1870-1871 », inauguré en 1902.

Et aussi un parcours dans une trentaine de galeries à Saint-Germain-des-Prés, jusqu'au 20 novembre (www.photosaintgermain.com). 

Caroline Chaine

Source : Le Quotidien du médecin: 9532