La Classe E n’est pas seulement l’égérie des taxis. Elle est aussi la compagne préférée des dévoreurs d’asphalte. Mais ne comptez pas sur elle pour épater la galerie. Sa silhouette et ses tenues n’ont rien d’affriolant. Pour célébrer son passage dans le XXIe siècle, elle arbore cependant un nouveau visage. Les deux projecteurs, jadis séparés, sont désormais réunis sous un même bloc optique ; et une barre de 84 LED pilotées individuellement (à partir du deuxième niveau) complète le dispositif d'éclairage.
Ce statu quo stylistique, Mercedes l’assume. La Classe E s’est pourtant allongée et affinée : + 44 mm à 4,923 m, + 65 mm pour l’empattement, - 6 mm en hauteur. Mine de rien, cela change pas mal de choses. Déjà bien traités dans le passé, les passagers sont accueillis avec les égards dus à leur rang présumé, le tout dans un décor raffiné.
Passons sur le cuir, les surpiqûres, les chromes et autres babioles. La nouveauté, c’est bel et bien la planche de bord et son double écran entièrement numérique décliné en trois tailles selon les degrés de finition. À gauche, les compteurs de vitesse, le compte-tours, etc., à droite, le GPS, dont les indications et celles fournies par les panneaux de signalisation peuvent également être consultées par l’intermédiaire de l’affichage tête haute. Deux commutateurs situés de chaque côté du volant permettent de recueillir les informations souhaitées.
Mais comme toujours chez les constructeurs allemands, plus on monte en « grade » plus la facture est salée. Voyager à bord d’une Classe E, cela se mérite !
Semi-autonome
À l’instar de ses rivales d’Outre-Rhin, la Classe E entre de plain-pied dans l’univers de la voiture autonome. Ou plus exactement semi-autonome. Pour quelques années encore, le conducteur reste le maître à bord. L’électronique joue un rôle de garde-fou en remettant le pilote dans le droit chemin grâce à l’assistance directionnelle lorsque les lignes blanches sont identifiées, maintient une distance de sécurité en impulsant un freinage, détecte l’imminence d’une collision latérale en déplaçant le conducteur ou le passager de 6 cm vers le centre du véhicule ou amplifie le mouvement d’évitement d’un piéton. Est-il besoin de le préciser, la berline étoilée peut se garer seule. À condition de posséder un smartphone et l’application idoine (300 €).
En termes de comportement, la Classe E, équipée de l’inédit E 220 D, fait admirer sa discrétion et sa souplesse dans des conditions de confort optimales avec l’appui de la suspension pneumatique (+ 2 300 €). Une V6 3 l biturbo 401 ch, une hybride essence rechargeable et un break viendront prochainement étoffer la gamme.
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