En avril 2016, le livre autobiographique « Le Roi René » (Odile Jacob) est publié. Il rassemble les meilleurs moments d’un dialogue, et surtout de confessions, entre la romancière Agnès Desarthe et le pianiste René Urtreger, un des derniers grands maîtres du jazz en France, dont le nom restera à jamais lié à l’enregistrement de la musique du film « Ascenseur pour l’échafaud », avec Miles Davis (1958).
.Musicienne du dimanche, l’auteure dévoile alors au vénérable jazzman (aujourd'hui 83 ans) sa passion pour le chant. Devant son insistance et sur ses conseils avisés, elle décide de revoir la copie des standards, d’abord en duo, puis accompagnée par des pointures de la scène jazz française : Géraldine Laurent (saxophone alto), Pierre Boussaguet (contrebasse) et Simon Goubert (batterie), notamment, tous trois habitués à jouer avec le roi René depuis des années.
Cette rencontre a débouché sur « Premier Rendez-Vous » (Naïve), dans lequel, magnifiquement accompagnée, elle chante et récite avec émotion et lyrisme certains des plus grands standards du jazz, de « The Man I Love » à « Body And Soul ». Sans oublier des compositions originales remplies de swing du pianiste, toujours hanté par l’esprit de Bud Powell, son mentor. Concert le 5 décembre au New Morning à Paris.
Partage
Quand, en 1997, Brian Blade fonde le Fellowship Band, il est l'une des étoiles montantes de la batterie. Depuis, réputation faite, il est devenu un batteur très demandé et surtout l’un des piliers du quartet du saxophoniste Wayne Shorter. Aujourd’hui, le leader pourrait faire appel à toute la planète jazz pour mettre en valeur son travail musical. Cependant, pour « Body and Shadow » (ECM/Universal), son dernier disque, il a conservé sa confiance aux complices du début de l’aventure : John Cowherd (piano) et Chris Thomas (contrebasse), rencontrés à New Orleans, Myron Walden (saxe alto & clarinette basse), Melvin Butler (saxe-ténor).
Si cet album n’est que le cinquième en commun depuis deux décennies, il n’en résulte pas seulement une très belle cohérence technique et de virtuoses, mais aussi de très grandes qualités d’ouverture, d’écoute, de partage, dans des genres musicaux comme le jazz, le rock, le gospel voire le folk, afin de créer ce monde particulier qui leur est propre.
Né dans le Kent voici 57 ans, le pianiste et compositeur Django Bates est une des figures importantes de l’école de jazz d’outre-Manche. S'il a joué avec des musiciens en vue au Royaume-uni, il a aussi accompagné des pointures comme David Sanborn, Michael Brecker et plus récemment l’oudiste Anouar Brahem.
À la tête de son trio, encore européen, baptisé Beloved (Petter Eldh, contrebasse, Suède, et Peter Bruun, batterie, Danemark), il vient d’enregistrer « The Study of Touch » (ECM/Universal), composé pour l’essentiel de titres dus à sa plume. Certains sont directement inspirés par l’univers de Charlie « Bird » Parker, une référence pour le pianiste. Des éléments qui permettent à ce trio, certes conventionnel, de créer une musique ayant une identité et une sonorité personnelles.
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