› Cinéma
MÊME sans rêver d’un succès à la « Bienvenue chez les Ch’tis », le cinéma français compte sur quelques locomotives pour tirer ses nombreux wagons. Les valeurs présumées sûres, ce sont ainsi deux adaptations : « le Petit Nicolas » (30 septembre), d’après Goscinny et Sempé, réalisé par Laurent Tirard et qui réunit, autour du jeune Maxime Godart, Valérie Lemercier, Kad Merad, Daniel Prévost, entre autres ; « Lucky Luke » (21 octobre), d’après la célébrissime BD de Morris et (encore lui) Goscinny, le cow-boy étant incarné par Jean Dujardin, qui retrouve le réalisateur de « Brice de Nice », James Huth.
Les valeurs sûres ce sont aussi, en principe, les suites, telles « Twilight, chapitre 2 : tentation » (18 novembre), où les adolescents retrouveront leur vampire préféré et un séduisant loup-garou, et « Arthur et la vengeance de Maltazard », animation signée Luc Besson pour les enfants. Tandis que « le Drôle de Noël de Scrooge » (25 novembre), adaptation déjantée par Robert Zemeckis du conte de Dickens, avec Jim Carrey, devrait faire le plein de familles.
On n’en négligera pas pour autant beaucoup d’autres films qui s’annoncent intéressants, à un titre ou à un autre. Cette semaine, par exemple, sortent « les Regrets », de Cédric Kahn, dans lequel Yvan Attal est un architecte qui retrouve un amour de jeunesse (Valeria Bruni Tedeschi), et « Non ma fille tu n’iras pas danser », de Christophe Honoré avec Chiara Mastroianni. Jacques Rivette, toujours bon pied bon il à 81 ans, signe « 36 Vues du pic Saint-Loup » (9 septembre), une comédie sélectionnée pour le festival de Venise, qui se tient actuellement (voir encadré). Robert Guédiguian fait revivre, dans « l’Armée du crime » (16 septembre), les héroïques et modestes résistants du groupe Manouchian. Avec « le Dernier pour la route » (23 septembre), Philippe Godeau adapte le livre dans lequel Hervé Chabalier raconte sa désintoxication alcoolique. Nathan et Claude Miller racontent dans « Je suis heureux que ma mère soit vivante » (30 septembre) l’histoire d’un garçon adopté qui retrouve sa mère biologique. Après « Podium », Yann Moix signe son deuxième film, « Cinéman » (28 octobre), dans lequel Franck Dubosc est à la fois prof et superhéros ayant le pouvoir de voyager dans les films.
Dans la galaxie.
Il faudra attendre le 21 octobre pour découvrir la palme d’or du festival de Cannes, « le Ruban blanc », de Michael Haneke, description glaçante d’un petit village allemand, à la veille de la guerre de 1914, où s’exprime une mystérieuse violence. Et encore : le prix du festival d’animation d’Annecy ex æquo avec « Coraline », « Mary et Max » (30 septembre), réalisé en pâte à modeler et qui relate l’amitié entre une fillette australienne et un New-Yorkais obèse atteint de la maladie d’Asperger ; un plaidoyer pour la planète avec « le Syndrome du Titanic » (7 octobre), de Jean-Albert Lièvre et Nicolas Hulot ; de l’aventure romanesque sous le soleil du Sahara avec « le Dernier Vol » (18 novembre), de Karim Dridi, avec Marion Cotillard et Guillaume Canet.
Enfin, le grand événement de la fin de l’année sera sans nul doute la sortie, douze ans après « Titanic », du nouveau film de James Cameron, « Avatar » (16 décembre), pensé et réalisé en 3D relief, avec des caméras révolutionnaires, qui nous entraînera à la suite de quelques Terriens sur la planète Pandora, où vivent des extraterrestres humanoïdes.
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