C'est l'avenant 7 de la convention médicale qui, en 2019, a lancé ce nouveau métier. Depuis plus de deux ans, les médecins peuvent recruter des assistants médicaux avec l'aide de l'Assurance-maladie. But de ces subventions ? Libérer du temps médical au praticien, qu'il soit généraliste ou spécialiste. Mais si tous les médecins sont potentiellement éligibles (avec des restrictions géographiques), le dispositif démarre lentement. Et l'objectif des 4 000 contrats promis en 2018 risque fort de ne pas être atteint cette année. Les conditions requises pour en bénéficier - exercer en secteur I, ou en Optam, justifier d'un exercice coordonné et atteindre un seuil d'activité minimal - expliquent peut-être cela. Quoi qu’il en soit, l'Ordre des médecins voudrait désormais relancer la machine. Et pour y arriver, son président vient de suggérer de simplifier le dispositif. « Mettez sur le terrain 30 000 assistants, on va retrouver du temps médical ! », lance le Dr Bouet.
Pensez-vous que ce soit une bonne idée ? Tous les libéraux devraient-ils bénéficier de cette aide conventionnelle ? Les conditions d'éligibilité sont-elles trop restrictives à vos yeux ? Avez-vous peur d'embaucher ? Craignez-vous l'immixtion de la Sécu dans le fonctionnement de votre cabinet ? À l’inverse, si vous êtes un pionnier, ce dispositif a-t-il amélioré votre exercice ? Est-il pour vous une usine à gaz ? À vous de débattre…
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