Le toucher du corps est devenu un sujet sensible, après les polémiques sur certains gestes réalisés sans consentement et les affaires d’abus sexuels impliquant des médecins. Ce contexte peut être de nature à compliquer les relations médecin-patient au cours des consultations, notamment lors de l’examen clinique. Certaines spécialités, comme la gynécologie, sont plus particulièrement exposées. Pour restaurer la confiance, le Comité consultatif national d’éthique recommande de passer d’un consentement « tacite ou présumé » à « explicite et différencié ». « On a longtemps demandé aux femmes qui venaient en consultation de se déshabiller et de se mettre sur la table d’examen en pensant que cela suffisait. Il faut clairement poser la question : "Est-ce que je peux vous examiner ?" », résume la Dr Joëlle Belaisch-Allart, présidente du CNGOF .
Les polémiques sur des gestes inappropriés et les affaires d’abus sexuels ont-elles eu des répercussions sur vos relations avec les patients ? Avez-vous des appréhensions avant de demander à un patient de se déshabiller ? Quelles précautions oratoires prenez-vous ? Votre cabinet dispose-t-il d’un aménagement permettant aux patients de se dévêtir en toute intimité ? Comment abordez-vous ces questions avec la patientèle ? À vous de débattre…
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