Le maire de notre commune s’est complètement investi dans l’aventure bien complexe qu’est la création d’une MSP, et surtout sans aucune arrière-pensée électoraliste. Les meilleurs projets sont ceux qui émanent des professionnels de santé, avec l’adhésion de tous et le soutien secondaire des élus. Ces derniers sont incontournables dans le montage financier et le projet architectural...
Ainsi on laisse la médecine aux professionnels de santé (plan global des locaux, projet de santé, exercice coopératif …) et la logistique rébarbative (travaux, loyers, gestion …) aux élus, en gardant un œil sur l’ensemble du dossier. Et c’est ainsi que nous avons travaillé main dans la main avec une « grossesse » débuté en 2008 et un « accouchement sans forceps » en avril 2014.
Nos élus ont bien compris l’intérêt global de cette MSP sur le territoire (santé, attractivité, sécurité de la population, avenir local de la commune …), ce qui est légitime et moyen moteur dans leurs réflexions.
Le MAIS concerne les élus qui montent des MSP sans savoir si oui ou non ils auront des occupants... ou le font croire... sachant qu’une coquille vide coûte cher à la collectivité et que la coquille ne va pas obligatoirement attirer le locataire. Car, avant de partager un même toit , il faut connaître la vie en commun, ce qui est loin d’être simple ! « Mieux vaut se mettre en ménage … et se marier plus tard ! »
Certains élus sont disposés à faire entrer dans ces structures des personnes physiques qui n’ont rien à faire dans une MSP digne de ce nom, ne respectant pas ainsi le cahier des charges imposé par les ARS et ce dans le seul but d’obtenir des locataires et, donc, des loyers…
Les ARS, les URPS et la FFMPos doivent y veiller avec application …
Oui; nos élus devraient aussi lutter pour diminuer les charges de ces entreprises comme elles peuvent le faire pour d’autres et c’est une réflexion nationale qu’il faudrait !
Quoi qu’il en soit, le « team » professionnels de santé-élus est indispensable. Mais à l’initiative des premiers…
C’est vous qui le dites
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« L’identification à un mentor permet de rester motivé et d’éviter de s’égarer »
Éditorial
Seulement 5 % ?