Et vous, qu’attendez-vous de 2018 ? Après la trêve des confiseurs, plusieurs acteurs du monde de la santé présentent leurs vœux aux généralistes dans ce numéro de rentrée (lire p. 4). Le patron de l’Ordre souhaite une plus grande reconnaissance statutaire et financière de la profession, le directeur de la Cnam promet de faciliter vos conditions d’exercice, les dirigeants de l’ANSM, de la Haute autorité de santé ou de Santé publique France s’engagent à continuer de travailler à vos côtés.
Le ministère de la Santé mise aussi sur vous dans sa “stratégie nationale de santé”, feuille de route pour le quinquennat Macron. En contrepartie, les pouvoirs publics attendent toujours plus des généralistes. Ils réfléchissent aux moyens de vous faire travailler en équipe, d’accroître votre participation aux soins non programmés, de vous impliquer davantage dans la prévention. Ils veulent améliorer la qualité, la sécurité et la pertinence de vos soins.
Année de la médecine 2.0. ? Le ministère affiche son intention d’innover en e-santé. Il souhaite que les patients utilisent en routine les nouveaux services numériques pour prendre leurs rendez-vous, obtenir un conseil, consulter en ligne un professionnel de santé, faire renouveler une ordonnance ou accéder à leur dossier médical. 2018 doit être l’année de la généralisation de la télémédecine (lire p. 9). Des négociations conventionnelles vont s’ouvrir dans ce but dans les prochaines semaines.
Ces derniers mois, plusieurs mutuelles et assureurs ont ouvert leur propre service de téléconsultation. La Poste vient même de lancer une appli de santé numérique pour mettre en lien patients, objets connectés et acteurs de santé. La révolution numérique est déjà engagée et à n’en pas douter, votre exercice sera rapidement chamboulé. Les généralistes devront prendre ce virage de la médecine 2.0 s’ils ne veulent pas être ubérisés.
Au nom de toute l’équipe du Généraliste, je vous souhaite tout de même une bonne année. Et surtout, bonne e-santé !
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