L’entrepôt de données de santé en soins primaires prend forme

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Publié le 28/06/2024
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Le Health Data Hub vient de révéler les huit lauréats de l’appel à projets pour construire le futur entrepôt de données de santé à partir des données de soins primaires.

Alors que nombre d’entrepôts de données de santé (EDS) hospitaliers existent déjà, la médecine de ville ne disposait d’aucun dispositif similaire. Le manque est comblé avec la naissance de P4DP (Plateform for data in primary care), un projet soutenu par un consortium composé du Collège national des généralistes enseignants, du Collège de la médecine générale, le Heath Data Hub, le CHU et l’université de Rouen, l’université Nice Côte d’Azur et la société Loamics. L’objectif est triple : le retour sur leurs pratiques des généralistes, le recrutement des patients pour les essais cliniques et la veille épidémiologique.

Cent mille euros par lauréat

L’appel à projets a été lancé en janvier 2024 et clôturé le 25 avril. Son périmètre concernait quatre thématiques : les études des morbidités, le pilotage du système de santé, la prévention et le chaînage à d’autres EDS. Les lauréats seront accompagnés durant 24 mois, financés à hauteur de 100 000 euros et accompagnés par les équipes du Health Data Hub.

Parmi les projets, Teleconso (Paris-Est Créteil et Limoges, Inserm unités CepiA et VieSanté) compare les potentielles différences de prescriptions entre une téléconsultation ou une consultation en cabinet de médecine générale. Autre exemple : PathoCarto (Ipso Santé) confronte les algorithmes de détection des pathologies développés par la Cnam avec les diagnostics des médecins généralistes. Cascadeuse (universités de Nantes, Bordeaux et Toronto) étudie la cascade de prescriptions d'un diurétique de l'anse pour traiter la survenue d'œdèmes des membres inférieurs causés par un inhibiteur calcique dihydropyridine (ICDH). Tarir (Inserm, université Claude Bernard Lyon 1, HCL) mesure l’impact des tensions d’approvisionnement en antibiotiques sur la prise en charge ambulatoire des infections respiratoires aiguës.

A. J.

Source : Le Quotidien du Médecin