Jim Wells, ministre de la Santé du gouvernement régional d’Irlande du Nord depuis septembre dernier, a annoncé ce lundi sa démission. Alors qu’il faisait l’objet d'une enquête policière à la suite d'accusations lui prêtant des propos homophobes, le ministre a évoqué la maladie grave de sa femme pour justifier sa décision.
Les médias britanniques soulignent pourtant que cette décision -qui survient en pleine campagne électorale pour les élections législatives- est intervenue à l'issue de plusieurs incidents liés à des propos homophobes. La semaine dernière, Jim Wells avait en effet déclaré que les enfants vivant au sein de familles homosexuelles "avaient bien plus de chance de faire l'objet d'abus sexuels ou d'être négligés". Déclaration dont il s’est très vite excusé en invoquant l’état de santé de sa femme pour justifier qu’il vivait des moments difficiles. Entre temps, un couple de lesbiennes a porté plainte contre lui. D’autant qu’au cours du week-end, il a expliqué à un couple de lesbiennes et à leur fille combien, selon lui, leur choix de vie était mauvais et combien son parti -le Democratic unionist party- ne croyait pas à ce genre de choix de vie.
En Irlande du Nord, le mariage homosexuel n'y est pas admis, contrairement à l'Angleterre, l'Ecosse ou au Pays de Galles. Quant à l'avortement, il n'est possible qu'au cours des neuf premières semaines de grossesse et seulement si la vie de la mère est en danger.
Soins palliatifs : le gouvernement promet d’« intensifier les efforts » en 2025
Le CCNE invite la médecine à prendre ses responsabilités face aux vulnérabilités qu’elle crée
Transition de genre : la Cpam du Bas-Rhin devant la justice
Plus de 3 700 décès en France liés à la chaleur en 2024, un bilan moins lourd que les deux étés précédents