Mercredi soir, Agnès Buzyn adressait ses vœux à la presse au ministère de la Santé à Paris. Quelques jours après avoir invité les médecins, lors de l’inauguration des nouveaux locaux de l’Ordre, à être les « ambassadeurs de la science et du rationnel qui perd du terrain dans nos sociétés face à l’obscurantisme », la ministre a réaffirmé le besoin de lutter contre les fausses informations, évoquant un « enjeu brûlant ». Des propos qui font écho à ceux d'Emmanuel Macron il y a quelques jours. « Nous allons faire évoluer notre dispositif juridique pour protéger la vie démocratique de ces fausses nouvelles », avait annoncé le président de la République.
"La bataille contre les #fakenews est essentielle", affirme @agnesbuzyn lors de ses voeux à la presse. @MinSoliSante pic.twitter.com/w0j5z43X69
— Le Généraliste (@LeGene_hebdo) January 24, 2018
« Une bataille essentielle »
« La bataille contre les "fake news" est essentielle. D’aucuns adoptent une posture de défiance à l’égard des paroles expertes : qu’elles soient scientifiques, médicales ou politiques, elles sont malheureusement des proies faciles », a déclaré mercredi soir Agnès Buzyn. « La santé publique est un terrain propice au développement de thèse encourageant une méfiance de nos concitoyens (…). Le résultat, nous le connaissons : plus de la moitié des Français ont des doutes sur l’impartialité du ministère de la Santé », a-t-elle ajouté. Agnès Buzyn s'en remet donc à la presse pour apporter « non seulement des faits, mais aussi des connaissances, une information vérifiée et vérifiable ».
Un « grand plan de santé publique » pour 2018
La ministre de la Santé s'est ensuite tournée vers les objectifs de cette nouvelle année. Après sa présentation fin 2017 « il revient désormais aux régions de décliner » la stratégie nationale de santé, a ainsi déclaré Agnès Buzyn. « 2018 sera l’année d’un grand plan de santé publique », a-t-elle par ailleurs annoncé. « J’engagerai prochainement une réforme structurelle du financement de notre système de santé, afin de mieux garantir le financement de la prévention ». Un plan « au plus près des besoins » sera présenté au deuxième semestre 2018, a complété Agnès Buzyn.
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