A deux pas du Sénat, devant la Statue de la Liberté miniature du jardin du Luxembourg, la CSMF avait choisi un lieu symbolique pour tenir sa conférence de presse contre la loi de santé, dont le Sénat achève de débattre. Devant une quinzaine de personnes du syndicat, Jean-Paul Ortiz a donc rappelé les raisons de l’opposition à la réforme fustigeant une « loi qui enferme la médecine libéral dans un carcan et qui l’assujettit à l’Etat via les ARS ; une loi qui dépossède les médecins libéraux de leur liberté d’exercice et démantèle leur métier, qui accélère encore la dérive bureaucratique et paperassière ; une loi qui, au final va à l’encontre de l’intérêt des patients ». Le syndicat a rappelé entre autres son opposition ferme au tiers payant généralisé, à la vaccination par les pharmaciens et les infirmières cliniciennes, ou encore au suivi à domicile par les salariés de l’hôpital des patients atteint de pathologies chroniques.
La CSMF se réjouit toutefois de certaines corrections opérées par les sénateurs, notamment la suppression du tiers payant généralisé, mais s’insurge contre d’autres dispositions adoptées notamment sur la liberté d’installation avec en filigrane conventionnement sélectif à l’installation. Le syndicat a appelé à un « mouvement unitaire de protestation » lors du vote final à l’Assemblée Nationale dans quelques semaines. Le rendez-vous est donc pris, mais la CSMF n’a pas eu le temps de s’éterniser dans le jardin du Luxembourg. Les gardes attendaient déjà pour les escorter à l’extérieur, les manifestations y étant théoriquement interdites.
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