Non, Monsieur Rodrigues, comme vous vous plaisez à le répéter aux médias dans une démarche de victimisation, ce n’est pas Macron qui a tiré dans votre œil !
S’il avait voulu vous atteindre, le Président aurait visé le cerveau et vous en seriez sorti indemne.
Ceci dit, votre second œil, n’aurait pas été de trop pour que vous voyiez réellement là où nous mène votre haine.
Le temps qui sépare le début de la présidence macronienne de celui où l’application de ses réformes aurait pu avoir un impact sur votre quotidien, a été trop court.
Vous avez donc pris les armes au nom :
a) De mesures préventives, ce qui suppose une idéologie. Expliquez-nous laquelle, clairement, vous suivez pour changer d’objectifs chaque samedi !
b) De raisons philanthropiques et d’adhésion au sort d’autrui : allez demander à cette brave femme qui tenait un kiosque, si elle respecte ces élévations de l’âme.
Personne ne vous a obligé à assister aux manifestations, et personne non plus ne peut savoir où retombent les escarbilles des feux que vous avez et continuez d’attiser : aller demander à cette femme et son enfant, au-dessus de la banque incendiée, ce qu’elle pense de ce que vous êtes prétendu faire pour elle !
Combien de temps encore vous mentirez-vous à vous-même en arguant que les gilets jaunes ne sont pas les casseurs ou à défaut d’assumer cela ; prétendre que la violence seule est à même de faire ployer les institutions et un Président élu par un nombre bien plus représentatif de citoyens français que celui que vous nous dites en être l’émanation populaire.
Que direz-vous à vos enfants, Jérôme Rodrigues, quand dans dix ans ils vous demanderont en prison ? : « Où étais-tu papa ?…À l’Arsenal avec les Maillotins en 1382 ?...Sur les Barricades en 1789 ?…Avec les Canuts de Lyon en 1848 ?…Sur le mur de Berlin en 1989…Sur la place Tian’anmen à la même date ?»… « Non, mes enfants…J’étais sur des ronds-points où nous réunissions pour assouvir notre haine et tenter d’abattre les murs de notre propre bêtise ! »
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