Le vent a tourné. Après avoir publié un tweet mercredi 1er mai dénonçant « une bande de manifestants/casseurs dans une tentative d'intrusion violente » et annoncé vouloir déposé plainte, le patron de l'AP-HP Martin Hirsch, a, comme la ministre Agnès Buzyn jeudi, modéré ses propos. Dans un long message au personnel des hôpitaux parisiens, il a expliqué qu'il n'avait jamais qualifié d'« attaque » l'intrusion de manifestants à la Pitié-Salpêtrière le 1er mai dernier. Et de renforcer ses dires : « Ce n'était pas un mot que nous avons utilisé ni inspiré. Nous avons parlé de tentative d'intrusion, ce qui est exact, mais jamais de personnel agressé. » Après cette polémique dans laquelle les pouvoirs publics comme beaucoup de médias se sont engouffrés, les responsables de tous ordres cherchent à calmer le jeu. « Ce message, au moment où l'émotion était la plus forte, s'appuyait sur des témoignages qui m'étaient parvenus à chaud », s'est encore justifié Martin Hirsch. En faisant référence aux visites des ministres de l'Intérieur et de la Santé pour se rendre au chevet d'un policier blessé, il a indiqué que la direction n'a pas « recherché à ce que les ministres utilisent cet événement ».
Brève
Intrusion dans les locaux de la Pitié, le mea culpa en demi-teinte de Martin Hirsch
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Publié le 09/05/2019
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pitié
Crédit photo : Voisin/Phanie
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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