La Haute Autorité de santé (HAS) a donné son feu vert lundi pour le remboursement par l'Assurance maladie des tests, notamment PCR, de détection du virus de la variole du singe.
La HAS, saisie par le ministère de la Santé, a donné son feu vert au remboursement des tests d'amplification des acides nucléiques (TAAN, technique qui inclut les tests PCR), « sur la base des dernières données épidémiologiques disponibles, des recommandations internationales et après avoir auditionné les parties prenantes », selon un communiqué.
Test effectué seulement en cas de doute persistant
Soulignant que le diagnostic repose d'abord sur l'examen et l'interrogatoire du patient, la HAS précise que « la détection par test TAAN ne doit ainsi être effectuée qu'en cas de doute persistant après examen clinique » pour « confirmer ou non » l'infection.
« Le recours à ce type de test se limite ainsi aux cas suspects et cas possibles, tels que définis par Santé publique France et n'est pas nécessaire en l'absence de symptômes », poursuit l'autorité sanitaire.
Les tests « doivent être spécifiquement adaptés au virus » et avoir des performances « validées par le Centre national de référence des orthopoxvirus », prévient aussi la HAS.
« Selon le contexte clinique et le type de lésions », ces tests sont à effectuer par ordre de priorité sur « des prélèvements muqueux, des prélèvements cutanés ou des prélèvements de la sphère oropharyngée », préconise-t-elle aussi.
Un ou deux prélèvements suffisent habituellement, indique également la HAS dans son avis.
Et elle insiste sur « la nécessité de rendre les résultats de ces tests le plus rapidement possible, puisqu'ils impactent notamment le maintien ou la levée de l'isolement ».
Alerte maximale de l'OMS
Samedi, le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a décidé de déclencher le plus haut niveau d'alerte sanitaire pour tenter de juguler la flambée de variole du singe. Cette infection touche d'abord des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, mais il a vigoureusement mis en garde contre toute stigmatisation des malades.
Avec AFP.
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