L'Assemblée nationale a appelé mercredi le gouvernement à renforcer l'action contre les formes graves et longues du Covid-19, en élaborant un « parcours de soins adapté » et en étendant la possibilité de prise en charge comme maladie professionnelle.
Une résolution en ce sens émanant des groupes de la majorité (LREM, MoDem, Agir) a été adoptée à l'unanimité, même si les oppositions de gauche et de droite ont déploré sa portée limitée du fait de son caractère non-contraignant. Le texte « appelle à redoubler les efforts pour mieux connaître, comprendre et traiter cette maladie » et ses « complications à long terme ». Les symptômes « sont aussi multiples et déroutants que violents » (affections respiratoires, articulaires, neurologiques, digestives, cardiaques, rénale, cutanées ou encore psychologiques), rappelle la résolution.
« Faciliter la reconnaissance en tant que maladie professionnelle »
L'Assemblée nationale invite le gouvernement à intensifier la recherche dans ce domaine, et à travailler avec les autorités sanitaires et scientifiques en vue d'élaborer un « parcours de soins adapté » pour les « personnes souffrant de complications persistantes ». La résolution demande également de « faciliter la reconnaissance en tant que maladie professionnelle des affections causées par les formes graves » de cette maladie dans les cas où celle-ci aurait été contractée au travail.
À ce jour, le gouvernement a décidé d'accorder une reconnaissance automatique en maladie professionnelle aux seuls soignants qui auraient été malades du Covid avec des séquelles respiratoires, un dispositif dont de nombreux orateurs ont souligné le caractère trop restrictif.
La Haute autorité de santé a publié vendredi les premières recommandations de prise en charge pour les personnes présentant des symptômes prolongés, suggérant une approche « personnalisée » coordonnée par le médecin traitant et une « place centrale » pour la rééducation, notamment respiratoire.
(AFP)
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