Après la FMF, MG France et la CSMF c’était aujourd’hui au tour du SML de rencontrer la nouvelle ministre de la Santé Agnès Buzyn. Et comme ses collègues, Philippe Vermesch, président du syndicat, a été séduit sur la forme par la résidente de l’avenue de Ségur. « Nous avons l’impression qu’il y a un réel changement dans la méthode, explique-t-il. Il y a eu une écoute attentive et active très importante ».
Le SML était arrivé avec ses propositions sous le bras, au-delà d’une opposition à l’aspect « généralisé » du tiers payant, le syndicat met l’accent sur la coordination et la prévention, deux thèmes qui collent au programme d’Emmanuel Macron. Le SML demande aussi à ce que davantage de moyens soient donnés aux médecins libéraux, à commencer par le PLFSS qui doit « redonner de la visibilité à la médecine de ville ».
En tant que syndicat non-signataire de la convention, le SML par le biais de son président souhaite aussi « une remédicalisation » du texte. Quant aux relations avec les ARS, « il faut une simplification, notamment dans tout ce qui est CPTS, PTA etc » précise Philippe Vermesch. Tout en ayant fait part à la ministre de ses desiderata, le SML ressort donc satisfait de ce premier entretien où les maîtres mots ont été, selon son chef de file, « le pragmatisme et l’efficience » et où Agnès Buzyn a instauré, d’après les propres mots du Dr Vermesch, « un climat de confiance » et a démontré une volonté de « co-construction avec les professionnels de santé ».
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