Ambiance au Ségur de la santé. Mercredi 3 juin, le syndicat Sud Santé, quatrième syndicat représentatif de la fonction publique hospitalière, claque la porte des négos, critiquant le fait que le gouvernement n'a pas fait de propositions chiffrées sur les rémunérations lors des premières réunions : "On nous a présenté un concept de réunion brainstorming+ national, nous dénonçons un manque de moyens et de marges de négociation", s'indigne le syndicat.
De plus, le 29 mai, le ministre Olivier Véran avait été contraint par la justice d'inviter le syndicat Jeunes Médecins à la table des négos. Ce dernier avait saisi en référé le juge des libertés.
Enfin, l'Isni déplore n'avoir toujours pas été invité aux premières réunions alors que ce syndicat d'internes figure bien dans la liste des invités. Rappelons qu'Olivier Véran a été jadis porte-parole de l'Isni, il a expliqué avoir "à coeur d'écouter les jeunes professionnels de santé et d'entendre leurs propositions, raison pour laquelle les structures d'étudiants et d'internes ont également été conviées".
D'où l'interrogation du syndicat Jeunes Médecins s'interrogeant sur "la réelle volonté de dialogue avancée par le Gouvernement", en raison de l'attitude du ministre de la Santé.
En conséquence, certains syndicats remettent une pression supplémentaire sur le Gouvernement en appelant à une nouvelle journée d'action le 16 juin prochain. Les organisations qui ont lancé cette initiative regroupent la CGT, FO, Sud, Unsa et les deux collectifs Inter-Urgences et Inter-Hôpitaux.
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