Le candidat Debout la France souhaite allouer 33 milliards d'euros pour « reconstruire nos services publics en tout point du territoire ». Dans cette enveloppe, 10 milliards sont consacrés à la santé, dont la création d'un établissement de santé (hôpital, maternité) par département, soit 20 000 nouveaux lits. Il s'agit de « sauver l’hôpital, la médecine de ville, lutter contre les déserts médicaux, revaloriser la consultation généraliste, développer les maisons et les camions de santé lesquels apportent un local de soins dans des communes isolées géographiquement ». Autre mesure d'envergure, dix autres milliards seront consacrés à la dépendance dont le volet sera financé par la réallocation de l’intégralité de la CRDS. Cela permettra d'augmenter de 25 % le taux d'encadrement en Ehpad, soit 80 000 postes supplémentaires. Outre le doublement du personnel en charge de la médecine scolaire, Nicolas Dupont Aignan préconise la création d'une bourse pour les étudiants en médecine. En contrepartie, ceux-ci devront s'engager à s'installer dans une zone sous dotée pendant un minimum de cinq ans.
Lutte contre les fraudes à la Sécurité sociale
Pour autant, le candidat Debout la France compte financer ces nouvelles dépenses par des économies par la lutte contre les gaspillages, son leitmotiv. Première d'entre elles, la lutte contre les fraudes à la Sécurité sociale devrait rapporter 20 milliards d'euros sur le quinquennat. Autre outil, « la révision du portefeuille de médicaments aux effets incertains ou inexistants », qui permettrait d'économiser 5 milliards d'euros. La réduction à cinq ans de présence sur le territoire des aides sociales aux étrangers associée à la suppression de l'AME et la lutte contre les fraudes aux mineurs isolés entraînerait un nouvel apport de 5,5 milliards d'euros. Pour la durée du quinquennat, les recettes liées aux cotisations sociales supplémentaires évaluées par le candidat s'élèveraient à 25 milliards d'euros. Concernant la relocalisation de la fabrication de médicaments stratégiques, Nicolas Dupont Aignan souhaite créer un seuil de 50 % de production en France pour qu'un médicament soit remboursé par la Sécurité sociale.
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