Rien ne va plus entre Agnès Buzyn et ses anciens collègues de l'hôpital Necker. L'incompréhension est totale suite au lancement d'une mission flash auprès de l'Igas le 4 décembre par la ministre de la Santé Agnès Buzyn en réponse aux difficultés de « gestion du pic hivernal en pédiatrie ».
Dans leur courrier adressé à la ministre, ceux-là s'indignent : « Vous nous transmettiez récemment votre volonté d'apporter des actes concrets pour redonner à l'hôpital un avenir et des ambitions. Notre désarroi est particulièrement grand quand nous apprenons que ces actes ne sont pas des lits ou des moyens supplémentaires, mais une enquête de l'Igas dirigée tout particulièrement sur notre établissement. » Ces responsables disent « s'épuiser à devoir choisir chaque jour les enfants prioritaires de ceux qui vont être qualifiés de moins prioritaires à leur détriment ». Quant àla ministre, « les services de réanimation pédiatrique et de surveillance continue connaissent des phénomènes de saturation, ayant conduit à des transferts de patients, hors région, loin de leur domicile et de leurs proches ». Cette situation est confirmée par Santé publique France pour qui les passages aux urgences et à des hospitalisations ont augmenté respectivement de + 26% et +23 % sur une semaine ainsi que les visites de SOS médecins (+29%) dans la majorité des régions.
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