Marisol Touraine, passera, à partir de mercredi soir, 48 heures en Guadeloupe et en Martinique pour se rendre compte sur le terrain de l'épidémie de chikungunya qui sévit dans la région. À l'orée de la saison des pluies, qui risque de favoriser la prolifération des moustiques, Marisol Touraine vient « appréhender la diversité des structures et des acteurs investis dans la lutte contre l'épidémie ».
Des médecins à la retraite alertés
En Guadeloupe, jeudi, Marisol Touraine rencontrera le comité de gestion de l'épidémie de l’ARS à Basse-Terre, ville où elle assistera à des opérations de « lutte antivectorielle », c'est-à-dire de destruction des gîtes larvaires. Une rencontre avec les acteurs économiques est également prévue. Certains d’entre eux, notamment ceux du tourisme, s'inquiètent des conséquences de cette épidémie. Par ailleurs, la ministre verra la partie hospitalière au CHU de Pointe-à-Pitre et la partie médecine de ville aux Abymes. La question de la PDS est aussi un sujet d'inquiétude de nombreux médecins prenant des vacances. Des hôpitaux antillais ont pris conseil auprès du CHU de Saint-Denis de la Réunion, qui s'était trouvé en première ligne entre décembre 2005 et décembre 2006. De son côté, l'EPRUS (établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires) a déjà envoyé « deux médecins et cinq infirmiers réservistes » au CHU de Basse Terre et a « mis en pré-alerte des dizaines de professionnels, dont des médecins locaux à la retraite, si la médecine de ville ne pouvait plus faire face ».
En Martinique, vendredi, Marisol Touraine aura un programme sensiblement similaire avec actions de pulvérisation, sensibilisation de population, traitement d'un site dit prioritaire - en l'occurrence une maison de retraite -, rencontre avec les professionnels de santé et visite de l'unité d'infectiologie du CHU de la Meynard à Fort-de-France.
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