Trois semaines après l'annonce de son plan de refondation des urgences, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a donné ce mardi le coup d'envoi des travaux de réflexion sur la future plateforme de service d'accès aux soins (SAS). Elle a demandé à quatre soignants, dont deux médecins généralistes libéraux, de lui remettre avant décembre un rapport sur ce futur service destiné à « permettre aux citoyens de mieux s'orienter dans le système de santé » en ligne ou par téléphone et « à toute heure du jour et de la nuit », afin que les hôpitaux se recentrent sur les soins urgents.
Les Drs Laurent Brechat, médecin généraliste à la maison de santé pluridisciplinaire d’Avoine (Indre-et-Loire) et Alain Prochasson, médecin de famille à Metz et président de l’Association départementale de permanence des soins de Moselle, font partie du groupe de réflexion. Vanessa Solviche, cadre de régulation au SAMU 57 et infirmière de formation, et le Dr Patrick Goldstein, médecin chef du SAMU 59, complètent le casting. « Je leur ai demandé de me rendre un rapport avec les différentes solutions possibles dans les 2 mois, c'est-à-dire avant le mois de décembre », a déclaré Agnès Buzyn à l'issue de la première réunion ce mardi.
Mesure phare du plan urgences, avec un coût estimé à 340 millions d'euros sur un total de 750 millions, le SAS n'est pas le seul atelier lancé par la ministre sur les urgences. La gestion des lits au sein des hôpitaux, l'admission directe (sans passage aux urgences) des personnes âgées et les délégations de tâches aux infirmiers et aides-soignants font aussi partie des ateliers lancés par la ministre à la mi-septembre.
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