Tout ça pour ça. La démission du gouvernement, entraînée par les sorties dans la presse d’Arnaud Montebourg, et les départs annoncés de ce dernier, Benoît Hamon et Aurélie Filippetti, auront animé cette fin d’été 2014. Mais le remaniement est finalement minime. Des changements poste pour poste ou presque. Et peu de changement au ministère de la Santé qui récupère le Droit des femmes. Marisol Touraine et ses secrétaires d’Etat, Ségolène Neuville et Laurence Rossignol restent donc en poste avenue de Ségur, mais accueillent Pascale Boistard qui sera donc sécrétaire d’Etat en charge des Droits des femmes.
C’en est fini du redressement productif, ce ministère disparaît avec celui qui l’a initié Arnaud Montebourg. Emmanuel Macron récupère le ministère de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique. Michel Sapin reste quant à lui à la tête du ministère des Finances et des Comptes publics.
Najat Vallaud Belkacem, prend elle du gâlon en remplaçant Benoît Hamon à la tête du ministère de l’Education. C’est la première fois qu’une femme occupe ce poste. Celle qui dirigeait le ministère fourre-tout des Droits des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, est remplacée par Patrick Kanner.
La démissionnaire Aurélie Filippetti est remplacé au ministère de la Culture et de la Communication par Fleur Pellerin.
Ouverture du procès d’un ancien psychiatre de l’AP-HM jugé pour viols et agressions sexuelles sur quatre patientes
Affaire Le Scouarnec : premier mea culpa de l’Ordre des médecins qui exprime ses « profonds regrets »
Dr Jasmine Abdulcadir, gynécologue et Dina Bader, sociologue : « Il existe des parallèles solides entre excision et nymphoplastie »
Soins palliatifs : le gouvernement promet d’« intensifier les efforts » en 2025