Madame la ministre de la Santé,
Je viens de recevoir de votre ministère une information pour la prise en charge des personnes ayant des difficultés à entendre ou parler. Je vous engage à vous mettre en relation au plus vite avec ce n° d'urgence, le 114, car, de toute évidence, vous ne savez ni (nous) entendre ni (nous) parler.
Je conçois que ministre de la Santé soit un poste à haut risque de contracter toute sorte de maladies ; aussi permettez-moi de m'enquérir avec sollicitude :
– avez-vous décompensé un état schizophrénique latent, vous qui prônez la médecine de proximité d'un côté, mais qui l'assassinez de l'autre ?
– Avez-vous une forme d'autisme à révélation tardive, vous qui ne parlez de nous que comme d'une nébuleuse lointaine « les professionnels de santé » sans jamais nous nommer, et qui prétendez vouloir négocier sans pour autant vous soucier de l'avis de vos interlocuteurs ?
– Ou peut-être êtes-vous atteinte de surdité bilatérale brutale qui vous rend inaudibles les bruits et arguments montant de la piétaille médicale qui, elle, arpente et connaît le terrain, refuse la mainmise sur sa pratique et les diktats des ARS budgétivores, mais à qui l'on reproche de dilapider les deniers de l'État ?
– À moins que vous n'ayez fait une fausse route, à l'idée que les médecins (le mot est lâché) puissent participer à l'élaboration du système de santé...
– Il se peut aussi que vous soyez aphone, à la suite d'une mauvaise grippe, contre laquelle vous vous étiez certainement vaccinée, et que cela vous empêche tout dialogue avec les représentants de la médecine libérale (Quoi, libérale! hou! le vilain mot politiquement et idéologiquement incorrect).
Ne serait-il pas temps de prendre un congé salvateur, tant pour vous que pour la médecine bien mise à mal par vos soins, pour que nous puissions, nous, prodiguer les nôtres sereinement.
Je vous prie de recevoir, Madame la ministre, tous mes vœux de prompt rétablissement… de la Santé.
Soins palliatifs : le gouvernement promet d’« intensifier les efforts » en 2025
Le CCNE invite la médecine à prendre ses responsabilités face aux vulnérabilités qu’elle crée
Transition de genre : la Cpam du Bas-Rhin devant la justice
Plus de 3 700 décès en France liés à la chaleur en 2024, un bilan moins lourd que les deux étés précédents