Les cancers féminins ont davantage la cote que leurs homologues masculins. Ce n’est pas un concours ou un choix morbide mais le résultat d’une étude auprès de 800 Britanniques, auxquels on a demandé de choisir pour quels types de cancers ils seraient plus susceptibles de faire des dons à la recherche. Le cancer du sein – que la France met en avant avec Octobre rose – est placé en tête par 46 % des répondants, loin devant le cancer du poumon (16 %). Le cancer du col étant le troisième d’une liste de dix.
Dixième et dernier, donc, le cancer du foie ne recueille que trois votes et celui de la bouche, huit. Au grand dam de la Fondation britannique pour la santé dentaire, qui a financé l’enquête. Et qui est d’autant plus inquiète que 38 % seulement des personnes qui ont répondu sont prêtes à donner pour deux cancers. La faute à la crise, peut-être. « Plus que jamais, commente le Dr Nigel Carter, directeur exécutif de la fondation, beaucoup de gens préfèrent choisir une seule cause plutôt que de donner à plusieurs associations. »
Autre motif de préoccupation, une personne sur quatre est réticente à donner pour des cancers sensibles à la prévention. C’est le cas de ceux de la bouche, qui, dans les trois quarts des cas, sont favorisés par le tabagisme et l’excès d’alcool (ainsi qu’une mauvaise alimentation et les HPV, sexuellement transmissibles).
Pour se rassurer, un dernier chiffre : seulement 17 % des participants à l’enquête ont dit ne jamais donner à la lutte contre le cancer.
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024