L’Institut de veille sanitaire (InVS), le réseau des registres des cancers Francim et l’Institut national du cancer (INCa) publient de nouvelles estimations de l’incidence des cancers par département sur la période 2008-2010.
Pour l’INCa, « les résultats montrent des disparités départementales pour certains cancers, notamment ceux liés au tabac ou à l’alcool, qui semblent variations d’exposition des populations à ces facteurs de risque ».
Les hommes au Nord, les femmes au sud
Il apparaît ainsi que chez les hommes, l’incidence des cancers lèvres-bouche-pharynx, du larynx, du poumon et de l’œsophage est plus élevée dans les départements du nord. Par rapport à la moyenne nationale (20,6 cas incidents pour 100 000 pour le cancer lèvres-bouche-pharynx, 6,0 pour le larynx, 49,7 pour le poumon et 7,0 pour l’œsophage), l’incidence est très élevée dans le Pas-de-Calais (respectivement selon le type de cancer 38,1 - 7,9 - 64,5 - 13,3), le Nord (31,6 -9,2 -63,0 -13,3) et la Seine-Maritime (27,5 - 8,0 - 61,1 - 8,0).Chez les femmes, l’incidence du cancer du poumon est plus élevée dans le sud et en Île-de-France. Par rapport à la moyenne nationale (15,2 cas incidents pour 100 000), elle est de 18,6 dans les Alpes-Maritimes, de 19,0 dans l’Hérault, de 18,6 en Haute-Garonne et de 17,5 en Île-de-France. Pour les autres cancers étudiés, l’INCa indique que « les disparités départementales sont moins nettes. Il s’agit de cancers dont les facteurs de risque sont moins connus ».
Les ravages du tabac aux États-Unis
Malgré la baisse de la prévalence du tabagisme entre 2000 et 2012 (23 % à 18 %), le nombre de décès liés au cancer va continuer à augmenter aux États-Unis, selon une étude publiée dans américains. Près de la moitié (48,5 %) des décès par cancers - l’étude a pris en compte 12 localisations - peut être attribuée au tabac (167 800 sur 345 962).
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