Numéro deux européen dans les maladies cardiovasculaires et leader dans l’HTA (12 produits), Servier entend renforcer son leadership dans ces domaines, tout comme en diabétologie – quatre molécules en développement en cardiologie, un candidat médicament et quatre programmes de recherche en diabétologie.
Trois axes en cancérologie
Mais incontestablement, l’oncologie est devenue une priorité pour le groupe avec trois molécules en phase III et des programmes dans trois directions : les thérapies ciblées (inhibiteurs de kinases), l’apoptose et l’immuno-oncologie. Dans ce dernier secteur, l’association avec Cellectis puis avec Pfizer a abouti au développement d’UCART 19, médicament fondé sur l’utilisation des cellules T allogéniques dans les hémopathies.
À côté des thérapies cellulaires, Servier s’est lancé dans la recherche des inhibiteurs de « checkpoint » qui ont révolutionné le traitement des cancers, l’alliance avec Pieris Pharmaceuticals se focalisant sur la recherche de molécules bispécifiques.
Innovation sur le pôle de Saclay
Déjà présent en neuropsychiatrie avec quatre molécules, Servier s’attaque à des domaines difficiles comme les protéinopathies (maladies de Parkinson et d’Alzheimer), l’autisme et la SEP sans oublier la dépression (au total, trois candidats médicaments dans ce secteur).
Enfin, les maladies immuno-inflammatoires représentent un nouveau champ d’activité, avec quatre candidats médicaments dans le lupus (partenariat Iltoo Pharma) et la maladie de Sjögren (Ose Pharmaceuticals).
Ces exemples illustrent la stratégie de partenariats du groupe avec des industriels de la pharmacie ou des biotechs (51 alliances actives). Cela ne signifie pas que Servier tourne le dos à sa tradition de recherche interne. En témoigne le futur centre d’innovation thérapeutique qui sera implanté sur le pôle de Paris-Saclay à horizon 2021, et qui regroupera l’ensemble des équipes de recherche France (jusqu’à 800 personnes) sur 45 000 m2.
Conférence de presse avec Emmanuel Canet (vice-président R&D), Claude Bertrand (DG de la R&D) et Éric Falcand (vice-président en charge du développement commercial et des licences)
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