Le travail de thèse du Dr Stéphane Urbain (Poitiers) s’est penché sur la « relation entre activité physique, incidence et mortalité du cancer colorectal ». La sédentarité est un facteur de risque évitable de cancer, et l’activité physique occupe une place de plus en plus importante dans la prise en charge de nombreux cancers. À partir d’une revue de la littérature, dix méta-analyses ont été sélectionnées, qui montrent globalement un bénéfice de l’activité physique sur le risque de cancer colorectal, dont l’incidence est réduite de 20 à 30 %, avec un effet dose-réponse. Aucun lien n’est en revanche établi entre la pratique d’une activité physique et le risque de cancer du rectum.
Chez les patients déjà atteints d’un cancer colorectal, l’activité physique est là aussi bénéfique, puisqu’elle s’accompagne d’une diminution des mortalités spécifique et globale d’environ 20 %, chiffre pouvant atteindre 40 % en cas d’activité physique intense.
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