Myélome multiple et leucémie lymphoïde chronique

Les espoirs de Janssen au congrès de l'ASH

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Publié le 14/01/2022
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Janssen a présenté des résultats encourageants dans le traitement du myélome multiple en première ligne ou en rechute grâce à de nouvelles thérapies (daratumumab, cilta-cel, teclistamab). Dans la leucémie lymphoïde chronique (LLC), la nouvelle combinaison ibrutinib + vénétoclax est prometteuse.

Lors de la réunion annuelle de l’American Society of Hematology (ASH), les dernières données de l'étude Griffin ont été présentées : elles confirment l'intérêt du daratumumab (Darzalex) chez les patients atteints d’un myélome multiple nouvellement diagnostiqué et éligibles à la transplantation.

Pour le myélome multiple récidivant et/ou réfractaire, ont été exposés les résultats à long terme de l’étude de phase 1b/2 Cartitude-1 portant sur l’efficacité et l’innocuité de ciltacabtagène autoleucel (cilta-cel), une thérapie expérimentale à base de cellules CAR-T ciblant l'antigène de maturation des cellules B (BCMA), administré en perfusion unique. Les patients recevant le cilta-cel (n = 97) ont continué à montrer un taux de réponse globale (ORR) très élevé de 98 %. La réponse complète stricte s'est approfondie au fil du temps, 83 % des patients l'obtenant à 22 mois de suivi médian, par rapport à 80 % d'entre eux à 18 mois.

Toujours dans le myélome multiple récidivant ou réfractaire, des données de phase 2 de l’étude MajesTEC-1 sur le teclistamab, un anticorps bispécifique BCMAxCD3, sont prometteuses. Avec un suivi médian de près de huit mois, un taux de réponse globale de 62 % est observé chez 150 patients lourdement prétraités (au moins trois lignes).

Dans la leucémie lymphoïde chronique (LLC), l’ibrutinib et le vénétoclax agissent de manière synergique par des mécanismes complémentaires. De nouvelles données de l’étude de phase 3 Glow chez des patients jusque-là naïfs de traitement ont montré que l'adminisration à durée fixe d'ibrutinib + vénétoclax entraîne des réponses de maladie résiduelle indétectable plus profondes et plus soutenues au cours de la première année post-traitement que celles des patients traités par chlorambucil + obinutuzumab.

Et la mise à jour de l’étude de phase 2 Captivate a mis en évidence le potentiel de rémission après traitement avec ibrutinib + vénétoclax : il n’y a pas eu de nouvelles rechutes, de progression clinique ni de décès à 24 mois de suivi.

D’après une conférence de presse Janssen

Christine Fallet

Source : Le Quotidien du médecin