Le Pr Böhm (Allemagne) a présenté les résultats d’une sous-analyse de l’étude SHIFT qui consacre la valeur pronostique de la fréquence cardiaque (FC) à l’inclusion. Les patients étaient répartis en quintiles (70-72 bpm ; 72-75 ; 75-80 ; 80-87 ; › 87). On a ainsi mis en évidence une augmentation régulière et continue du risque de complication de l’insuffisance cardiaque (IC) avec l’accroissement des valeurs basales de la FC (pour le critère principal, le risque augmente de 16 % quand la FC croît de 5 bpm). Au passage, on remarque que la FC initiale est plus élevée chez les fumeurs, les diabétiques, les patients dont la fraction d’éjection est particulièrement abaissée et ceux qui prennent moins d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion ou de bêtabloquants.
Enfin, la valeur de la FC atteinte après 28 jours de traitement apparaît déterminante pour la réduction du risque de complication de l’IC, une FC égale ou inférieure à 60 bpm étant l’objectif optimal.
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024