Son efficacité a été démontrée par une étude clinique contrôlée, randomisée et menée en double aveugle sur 40 patientes opérées pour une réduction mammaire bilatérale (fermeture de type ancre inversée).
Seul l’un des deux seins bénéficiait de la procédure LASH (Laser Assisted Skin Healing). « À tous les temps de l’étude SLASH, y compris sur les cicatrices hypertrophiques, les résultats étaient en faveur du traitement, avec une amélioration moyenne du volume de la cicatrice de 36 % à un an », rapporte le Pr Dominique Casanova, chef du service de chirurgie plastique et réparatrice (Hôpital de la Conception à Marseille) et investigateur principal. L’efficacité était mesurée par deux médecins experts indépendants sur le score OSAS modifié qui prend en compte cinq paramètres (vascularisation, pigmentation, épaisseur, relief et surface de la cicatrice). Ce critère de jugement principal, observationnel, était complété par une analyse objective du volume par photographie 3D à 6 mois, centrée sur les extrémités de la cicatrice, particulièrement à risque de plis et de reliefs. Les patientes enfin donnaient leur appréciation. L’hyperthermie contrôlée induite par la technologie LASH produit une activation des protéines « chaperonnes », de choc thermique, aux propriétés réparatrices, procicatrisantes : à 53°, au stade le plus précoce de la cicatrisation, l’organisation des fibres de collagène fabriqué lors du processus de cicatrisation en est significativement améliorée, ce qui limite le risque de fibrose. UrgoTouch atténue par ailleurs la réaction inflammatoire précoce.
D’après la conférence de presse Urgo Médical
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