Ces recommandations regroupent les différentes pathologies rencontrées (gonococcie, chlamydioses urogénitales, trichomonose, syphilis, herpès génital, chancre mou, lymphogranulomatose vénérienne, donovanose, condylomes, ectoparasitoses, molluscum contagiosum), les approches syndromiques (urétrite, leucorrhées, cervicovaginite, orchi-épididymite, anorectite et balanite), ainsi que des chapitres spécifiques sur : primo-infection VIH, grossesse, homme(s) ayant des rapports sexuels avec un (des) autre(s) homme(s) (HSH), dépistage, vaccinations, prévention, traitements postexposition sexuelle.
Les lecteurs y trouveront les principaux éléments cliniques, paracliniques et thérapeutiques (avec des encadrés simplifiés) permettant une prise en charge optimale des MST en 2017.
Parmi les points forts, il faut retenir les délicats problèmes de résistance des gonocoques aux antibiotiques encore aggravés par le retrait de la spectinomycine du marché, la supériorité de la doxycycline dans les infections à Chlamydia trachomatis, la place croissante occupée par les tests d’amplification des acides nucléiques dans toutes les pathologies. Le groupe de travail déplore l’absence de remboursement des PCR pourtant devenues incontournables dans la syphilis, la gonococcie et l’herpès et la mauvaise couverture vaccinale en France pour l’hépatite B et les HPV.
Ces recommandations sont publiées dans les Annales de Dermatologie et Vénérologie (1) et sont accessibles en ligne sur le site de la SFD (2).
Groupe hospitalier Paris-Saint Joseph
(1) Annales de Dermatologie et Vénéréologie 2016;143:701-91
(2) sfdermato.org
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